La Bête, un conte moderne de Yasmina Benabderrahmane

Exposition jeune création
Du 15 janvier au 23 août 2020
  • Vue de l'exposition La Bête, un conte moderne de Yasmina Benabderrahmane

    Marc Domage

  • Khôl / La Bête, un conte moderne

    Yasmina Benabderrahmane / ADAGP, Paris, 2020

  • Pneuma / La Bête, un conte moderne

    Yasmina Benabderrahmane / ADAGP, Paris, 2020

  • Vue de l'exposition La Bête, un conte moderne de Yasmina Benabderrahmane

    Marc Domage

  • La Bête / La Bête, un conte moderne

    Yasmina Benabderrahmane / ADAGP, Paris, 2020

  • Couvrir / La Bête, un conte moderne

    Yasmina Benabderrahmane / ADAGP, Paris, 2020

  • Vue de l'exposition La Bête, un conte moderne de Yasmina Benabderrahmane

    Marc Domage

  • Danse / La Bête, un conte moderne

    Yasmina Benabderrahmane / ADAGP, Paris, 2020

Yasmina Benabderrahmane a été en 2019 la deuxième lauréate du PRIX LE BAL DE LA JEUNE CREATION AVEC l’ADAGP. Ce prix a pour vocation d’accompagner pendant deux ans la réalisation d’un projet de création s’inscrivant dans le spectre large de l’image-document, fixe et en mouvement, questionnant notre expérience humaine. La Bête, un conte moderne de Yasmina Benabderrahmane fait l’objet d’une installation au BAL et d’un livre co-édité par LE BAL et MACK BOOKS.

 « L’image, pour moi, comme la réalité, doit demeurer une énigme. Une énigme non anodine. » - YASMINA BENABDERRAHMANE

"La Bête, un conte moderne de Yasmina Benabderrahmane" from LE BAL on Vimeo.

C’est une histoire entre deux rives, celle du Maroc d’hier où les matières sont à ras de la terre et des corps, et celle d’aujourd’hui, entre béton et rocailles. Depuis 2012, Yasmina Benabderrahmane traverse les dunes et les plaines de son pays d’origine qu’elle tente d’apprivoiser par l’image, après quatorze ans d’absence.

Dans la vallée du Bouregreg, un nouveau centre culturel, théâtre et musée archéologique, chantier pharaonique du roi, semble une bête couchée, figure d’une modernité en cours qui ronge le paysage et change, peu à peu, la physionomie d’un pays ancestral. La « Bête » ne dort pas, elle gonfle, ronfle et s'installe, grossit de jours en jours et impose son architecture aux allures de carapace. Plus loin, sur les pentes désertiques, calleuses, pelées de l'Atlas sommeillent des villages pavés de temps mort, de traditions que l’on se passe de mains en mains, et où on peut encore entendre la voix adoucie du bouche à oreille et des contes qui rassemblent les familles le jour de l'Aïd.

« J’aspire à montrer ce que l'on ne voit pas et à détourner ce que l’on voit. » — YASMINA BENABDERRAHMANE

Yasmina Benabderrahmane nous invite à suivre le chemin qui serpente entre ces deux mondes. Son travail est habité par son histoire familiale, entre métaphore et fragments bruts. Il y a l’Oncle, d’abord, géologue, responsable de la « Bête »  de la vallée de Bouregreg, garant des sols et de la mémoire, et il y a la Grand-mère, un peu plus loin, à Chichaoua, qui boucle le temps et tresse les coutumes, entre henné et viscères.

De ces espaces et de ces corps familiers où se joue l’histoire contrariée du Maroc contemporain, Yasmina Benabderrahmane cherche à s’approcher du détail et des matières, des mains qui façonnent, qui agissent ou reproduisent, au fil des âges, les mêmes gestes. Dans les soubresauts saccadés de la pellicule, l'œuvre de Yasmina Benabderrahmane nous invite à une histoire marocaine minérale et instinctive, où les pierres dégoulinent et le sang caille, et où le regard de l’artiste se pose sur l’intimité du temps qui gît, passe et se retourne.

— Adrien Genoudet, co-commissaire

Atelier A - Entrez dans l'atelier d'un artiste - La Bête, un conte moderne de Yasmina Benabderrahmane. ARTE 

La presse en parle

« Ni récit ni morale, la Bête tend vers une mythologie gouvernée par la loi des cycles [...]. S'en dégage, si on se prête au jeu, un sentiment diffus d'inéluctable, ni tout à fait doux, ni tout à fait tragique. »

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« Dès lors, Yasmina se lance. Chez elle, ce n’est pas un vain mot. La jeune femme engage son corps. Et sur la forêt d’écrans de la grande salle du Bal, c’est du sensible qui surgit. »

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« Il y a une grande beauté de la filiation entre le grand-mère qui est le corps, l'oncle qui est la terre et la nièce qui est la pellicule. »

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Infos pratiques

Des visites de l'exposition sont proposées gratuitement sur présentation du billet d'entrée.

Commissaires : Diane Dufour et Adrien Genoudet.
À l'occasion de l'exposition, MACK BOOKS et LE BAL co-éditent le livre La Bête, un conte moderne de Yasmina Benabderrahmane.

Le Prix LE BAL de la Jeune Création avec l'ADAGP est organisé avec le soutien du logo_ministere_culture.jpg

Projet soutenu par le Cercle des 100 Amis mécènes du BAL et par :

logo copie privée   logo ADAGP   

La programmation du BAL reçoit le soutien de la Ville de Paris et de la Région Île-de-France

Conseil technique : WHATSIT

Partenaires média : Artpress, France Culturei-D Magazine, L’Œil de la PhotographiePolka MagazineSlash/,  Mouvement.

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Autour de l'expo

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Jeudi 23 janvier 2020 - 20h

Machine Vision, Machine Hearing. Surveillance, simulation, spéculation

Cycle organisé par l’Université Gustave Eiffel – Paris Est, l’Université Sorbonne Nouvelle - Paris 3, le CNRS, l’École Normale Supérieure et LE BAL.

Jeudis 23 janvier, 6 et 27 février, 4 juin 2020 - 20h

DE L’ÂME ARTIFICIELLE à L’INTELLIGENCE ARTIFICIELLE / MACHINE VISION ET SOUVERAINETÉ

Projections et rencontre avec Joshua Simon et Zachary Formwalt - CYCLE MACHINE VISION, MACHINE HEARING. SURVEILLANCE, SIMULATION, SPÉCULATION

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PAYSAGES DE L’INTELLIGENCE ARTIFICIELLE / Milieux naturels et environnements à l’âge des algorithmes

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jeudi 4 juin 2020 - 20H

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