MIGUEL RIO BRANCO - PHOTOGRAPHIES 1968-1992

DU 16 SEPTEMBRE AU 14 MARS 2021
  • Salvador de Bahia, 1979

    Miguel Rio Branco / Magnum Photos 

  • Vue de l'exposition "Miguel Rio Branco - Photographies 1968-1992" © Matthieu Samadet

  • Mexique, 1985

    Miguel Rio Branco / Magnum Photos 

  • Salvador de Bahia, 1984

    Miguel Rio Branco / Magnum Photos 

  • Vue de l'exposition « Miguel Rio Branco - Photographies 1968-1992 » © Matthieu Samadet

  • Mexique, 1985

    Miguel Rio Branco / Magnum Photos  

  • Vue de l'exposition « Miguel Rio Branco - Photographies 1968-1992 » © Matthieu Samadet

  • Rio de Janeiro, 1979

    Miguel Rio Branco / Magnum Photos 

  • Mona Lisa, Luziânia, 1974

    Miguel Rio Branco / Magnum Photos 

  • Vue de l'exposition « Miguel Rio Branco - Photographies 1968-1992 » © Matthieu Samadet

LE BAL présente le travail photographique de la première période (1968-1992) de l’artiste brésilien Miguel Rio Branco, figure majeure de l’art contemporain dans son pays, connu dans le monde entier pour ses installations et œuvres multimédia.

 

Miguel Rio Branco - Photographies 1968-1992 | LE BAL from LE BAL on Vimeo.

Artiste polymorphe, il étudie à vingt ans la photographie à New York, dont l’effervescence nourrit ses dérives poétiques et ses premières toiles. Il vit dans les quartiers pauvres du sud-est de Manhattan, l’East Village et la Bowery, où se mêlent toutes les influences. Il se lie d’amitié avec son compatriote Helio Oiticica, ouvert aux expérimentations les plus radicales. Il est aussi témoin des innovations d’un enfant des lieux, Gordon Matta Clark, qui découpe ses géométries dans des pans d’immeubles en ruine.

De retour au Brésil, Miguel Rio Branco vit successivement dans le Nordeste, avec les chercheurs d’émeraudes, puis dans le quartier du Pelourihno, à Salvador de Bahia, qui abrite alors, dans l’insalubrité, des familles déshéritées et des prostituées.
Miguel Rio Branco saisit les corps, hommes ou femmes, leur gloire ou leur fatigue, leur pudeur et leurs exhibitions, dans des cadrages volontiers serrés, où l’arrière-plan perd toute profondeur. Son regard soutient celui de ses modèles : rien n’est escamoté. Les personnages sont dos au mur. « La photographie le plus souvent oppresse ou asphyxie la réalité », dira l’artiste.

À force de s’approcher, ses images s’imprègnent d’onirisme, sans éviter le grotesque, qui déborde ou qu’elles provoquent, comme chez le dernier Goya. On a parlé, pour Miguel Rio Branco, de « réalisme exorbité » : le désastre attire l’oeil ; l’imagination n’a d’autre issue que la réalité, sa violence, son immédiateté. Les blessures sont autant d’éclats narratifs, « sans début ni fin », des images-poèmes dans les ruines du monde.

Alexis Fabry et Diane Dufour, commissaires de l’exposition

« Seul un petit nombre d’entre nous, au milieu des grands agencements de cette société, se demande encore naïvement ce qu’ils font sur le globe et quelle farce leur est jouée. Ceux-là veulent déchiffrer le ciel ou les tableaux, passer derrière ces fonds d’étoiles et ces toiles peintes, et comme des mioches cherchant les fentes d’une palissade, tâchent de regarder par les failles de ce monde. »
— Georges Bataille

Biographie

Miguel Rio Branco (né à Las Palmas en 1946) est un artiste brésilien (photographe, peintre, cinéaste et créateur d’installations multimédias) vivant et travaillant à Rio de Janeiro.

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La presse en parle

« Et c’est une magnifique exposition qui s’ouvre cette rentrée, tout émaillée de cicatrices, de fissures, de regards perdus, sentiments obliques et géométries variables. […] Rio Branco va traverser des villes poreuses où hommes, femmes et lieux portent sur eux, sans rien pouvoir y faire, leurs failles comme leurs bosses apparentes. »

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« Si l’acte photographique est vécu par lui comme une expérience poétique, le regard que le brésilien porte sur le monde et sur son pays n’en est pas moins concerné par ce qui s’y passe. On ressent devant ces photos des années 1968-1992 exposées au Bal aucune fascination pour la misère mais plutôt une attention à l’usure du temps et aux blessures, qui hantent son œuvre. »

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« Elle raconte la naissance d’un regard qui révèle la beauté du négligeable, irradie le dérisoire, sublime l’insignifiant. »

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« L’artiste Miguel Rio Branco préfère capter des instantanés mystérieux et ambigus, traversés d’éclairs de lumière, où les regards se croisent et se répondent, où les corps et les costumes dessinent des formes géométriques à la limite de l’abstraction. »

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Infos pratiques

Des visites de l'exposition sont proposées gratuitement sur présentation du billet d'entrée.

Commissaires  : Alexis Fabry et Diane Dufour

Un texte inédit Le Couteau par terre, de Jean-Pierre Criqui, conservateur au service des collections contemporaines du Musée national d’art moderne, sera publié dans le livre accompagnant l’exposition (co-édité par Toluca Éditions, LE BAL et RM).

La programmation du BAL reçoit le soutien de la Ville de Paris et de la Région Île-de-France

Partenaires médias :  France CultureArtpressL’Œil de la PhotographiePolka MagazineSlash/

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L’exposition se prolonge en Gare de l’Est avec une installation inédite de Miguel Rio Branco présentée par SNCF Gares & Connexions et LE BAL.

L’installation est produite en partenariat avec Initial labo.

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Autour de l'expo

EXPOSITION HORS LES MURS

Corps à corps de Miguel Rio Branco

Du 14 octobre au 6 décembre 2020

Vasantha Yogananthan : Afterlife

Lancement & signature

Vendredi 18 septembre 2020 - 19h

Christopher Anderson : Pia

Lancement du livre

Jeudi 15 octobre 2020 - 19h

MIGUEL RIO BRANCO

Oeuvres Photographiques 1968-1992

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