Judith Joy Ross – Photographies 1978-2015

Exposition du 16 mars au 18 septembre 2022
  • Judith Joy Ross, Untitled, Eurana Park, Weatherly, Pennsylvania, 19,37 × 24,45 cm © Judith Joy Ross, courtesy Galerie Thomas Zander, Cologne

  • Vue de l’exposition Judith Joy Ross - Photographies 1978 - 2015, LE BAL, 2022 © Marc Domage

  • Judith Joy Ross, Eurana Park, Weatherly, Pennsylvania, 1985, 24,45 × 19,37 cm, © Judith Joy Ross, courtesy Galerie Thomas Zander, Cologne

  • Vue de l’exposition Judith Joy Ross - Photographies 1978 - 2015, LE BAL, 2022 © Marc Domage

  • Judith Joy Ross, P.F.C. Maria I. Leon, Bethlehem, Pennsylvania, 1990, 24,45 × 19,37 cm, © Judith Joy Ross, courtesy Galerie Thomas Zander, Cologne

     

     

     

     

  • Judith Joy Ross, Persephone, 2015, 24,45 × 19,37 cm, Copia de plata en gelatina © Judith Joy Ross, courtesy Galerie Thomas Zander, Cologne

     

  • Vue de l’exposition Judith Joy Ross - Photographies 1978 - 2015, LE BAL, 2022 © Marc Domage

  • Judith Joy Ross, Mr. Adam Rutski, Spanish teacher, Hazleton High School, 1992, 19,37 × 24,45 cm, © Judith Joy Ross, courtesy Galerie Thomas Zander, Cologne

LE BAL PRÉSENTE LE TRAVAIL PHOTOGRAPHIQUE DE L’ARTISTE AMERICAINE, JUDITH JOY ROSS, FIGURE MAJEURE DE LA PHOTOGRAPHIE CONTEMPORAINE CONNUE DANS LE MONDE ENTIER POUR SES PORTRAITS.

Reconnue comme l’une des plus grandes portraitistes de son temps, Judith Joy Ross (née en 1946 à Hazleton) est d’abord et avant tout une artiste dotée d’une intuition rare. Depuis le milieu des années 1970, grâce à l’usage de chambres photographiques et par la pratique du tirage par contact, Judith Joy Ross immortalise de brèves rencontres avec toutes sortes d’individus, appartenant principalement à la classe ouvrière du nord-est de la Pennsylvanie, région où elle est née, a grandi et vit.

Judith Joy Ross enregistre avec une délicatesse infinie, sans une once de sentimentalité ou d’ironie, les visages et les attitudes des personnes placées devant son objectif, en restant attentive à la complexité de leur identité et sans jamais projeter sur elles une idée préconçue. Cela exige une égalité radicale et spontanée dans la relation entre la photographe et son modèle.
Les portraits de Judith Joy Ross sont le plus souvent réalisés dans le cadre de séries motivées par des préoccupations morales, civiques ou existentielles qui couvrent tout le champ de l’expérience humaine – l’innocence et la peine ; le courage et la peur ; l’amertume et la beauté ; la résilience et le désenchantement. Adolescents dans un parc municipal, élèves des écoles publiques, immigrés africains à Paris ou encore inconnus rencontrés lors d’un périple en voiture : Judith Joy Ross se voue essentiellement à ceux qui ne font l’objet d’aucune attention particulière, et ce, parce qu’elle se sent proche d’eux. L’engagement des États-Unis dans plusieurs conflits a donné lieu à certains de ses portraits les plus fascinants, ceux notamment des visiteurs du Mémorial de la guerre du Vietnam, des réservistes de l’armée américaine soudainement mobilisés ou des citoyens qui militent pour ou contre ces guerres.

Contrairement à Nadar, à August Sander et à la plupart des grands portraitistes avant elle, Ross n’a jamais eu de studio ou d’activité commerciale, et n’a accepté des commandes qu’à titre exceptionnel. Ses photographies lui permettent d’appréhender le monde à travers son propre prisme, bien au-delà de leurs thèmes qui opèrent comme des catalyseurs.

Par une tension particulière entre intimité et distance émotionnelle, Judith Joy Ross révèle la capacité de transformation des êtres humains face aux réalités du monde. Pour elle, l’appareil photo est non seulement un moyen pour entrer en relation avec l’autre, mais aussi un instrument de transcendance. « Sans appareil photo, je suis souvent inquiète et impitoyable dans mes jugements » déclare Judith Joy Ross. « Avec un appareil photo, j’arrive enfin à voir et à trouver un sens à tout cela. »

Joshua Chuang, commissaire

« TOUTE MA VIE, J’AI VOULU ÊTRE ARTISTE, MAIS JUSQU’À CE QUE JE DÉCOUVRE LA PHOTOGRAPHIE, JE NE SAVAIS PAS TRÈS BIEN CE QUE CELA VOULAIT DIRE. AVEC L’APPAREIL PHOTO, J’AI TROUVÉ UN MOYEN DE ME CONNECTER AU MONDE. LES GENS SONT DEVENUS MON SUJET – LA VIE DES GENS ! C’ÉTAIENT DES INCONNUS, MAIS JE POUVAIS À PRÉSENT LES CONNAÎTRE. » - JUDITH JOY ROSS

 

La presse en parle

« C’est avec des procédés de développement anciens et à la chambre, une technique des origines de la photo, que l’Américaine Judith Joy Ross entendait changer le monde. LE BAL, à Paris, offre une rétrospective à l’artiste, qui a su comme personne raconter en profondeur l’Amérique de son temps et, avec elle, la nature humaine. »

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« En sortant de cette balade dans l’œuvre de Judith Joy Ross, on s’interroge tout de même: ce portrait d’une Amérique profonde et en profondeur n’est-il pas, en filigrane, l’autoportrait sensible, magnifique de retenue, de celle qui lui a consacré près de quatre décennies de sa vie ? »

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« À 76 ans, l’Américaine Judith Joy Ross fait partie de ces artistes dont on redécouvre l’œuvre magnifique en se demandant pourquoi elle est restée, dans une certaine mesure, si longtemps sous le radar. […] Le photographe anglais Paul Graham dit de Judith Joy Ross qu’elle est “ l’un des […] petits secrets de la photographie ”. »

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“The American documentary photographer, Gregory Halpern, recently called her “the greatest portrait photographer to have ever worked in the medium”. Alys Tomlinson, an acclaimed young British photographer, who acknowledges her as an influence, says: “I don’t understand why she isn’t more well known. Maybe it’s because she is drawn to people that you might well pass on the street and not notice. She elevates them with her camera. Her portraits are not neutral. There is an empathy on her side. A deep connection. She makes you look closely at her subjects, and think about them.”

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Infos pratiques

Des visites commentées de l’exposition avec les conférenciers du BAL seront proposées, dates à venir.

Réservez votre billet ici

Commissaire : Joshua Chuang 
Exposition organisée par la Fundación MAPFRE en collaboration avec LE BAL.
L'exposition et la publication ont reçu le soutien de la galerie Thomas Zander
La programmation du BAL reçoit le soutien de la Ville de Paris et de la Région Île-de-France
Partenaires média : ArtpressL’Œil de la PhotographieMouvementPolka MagazineSlash/

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Autour de l'expo

Visite de l'exposition

JUDITH JOY ROSS - PHOTOGRAPHIES 1978 - 2015

Mercredi 7 septembre - 19H