Sujet peu répandu dans le paysage éditorial, Collectionner les tombes présente une précieuse archive photographique sur l’art funéraire du XIXème siècle à nos jours. L’ouvrage puise dans le fonds d’images de cimetières de l’artiste et collectionneur André Chabot. 

Depuis une cinquantaine d’années, ce dernier dresse un inventaire méticuleux de tombes, sculptures, chapelles sépulcrales et autres catacombes, photographiées dans plus de soixante-dix pays. Sur le postulat du photographe, «l’art funéraire, c’est du passé», et à l’heure où cette forme esthétique est en voie de disparition, les éditions Païen invitent à arpenter ce livre comme on déambulerait dans les allées d’un cimetière afin d’en recueillir les derniers témoignages. Collectionner les tombes est une invitation à la découverte d’une «vaste nécropole mondiale où l’on pourra s’attarder devant les tombes les plus humbles et les plus émouvantes comme devant les mausolées les plus grandioses et les plus spectaculaires».

L'ouvrage est préfacé par Lia Pradal (Editions Païen) et contient des textes de Sylvain Besson (directeur des collections, Musée Nicéphore Niépce) et Ambre Charpier (critique d'art et chercheuse à la Sorbonne) ainsi qu'un essai visuel de la photographe Marie Quéau.

Le lancement sera accompagné d’une discussion modérée par Lia Pradal, éditrice et graphiste de Collectionner les tombes. Le photographe André Chabot contera des récits particuliers liés à certaines photographies. Sylvain Besson parlera de la position du Musée Nicéphore Niépce, qui a acquis tout récemment le fonds photographique Chabot. Ambre Charpier présentera ses recherches sur le passé et l’avenir du cimetière, témoignant des changements actuels qui s’y opèrent et leurs répercussions sur nos rapports à la ritualité funéraire.
 

 

^{Collectionner les tombes a reçu le soutien de la Région Occitanie, la Fondation des Amis des Beaux-Arts et la Fondation Polycopies.}