Les systèmes autonomes de prises de vues à l’épreuve des imaginaires scientifiques : les protocoles photographiques de Raphaël Dallaporta
Raphaël Dallaporta, Chauvet – Pont d’Arc, L’innapropriable, 2016
Raphaël Dallaporta invente ses outils et détermine ses protocoles au gré des mondes scientifiques qu’il explore.
Si la photographie est son médium, ce n’est qu’en tant qu’elle lui permet d’interroger les techniques du regard et de renouveler les imaginaires scientifiques. Détournant les usages de systèmes autonomes de prises de vue, il peut ainsi transformer un drone en outil pacifiste pour cartographier des ruines archéologiques menacées par la guerre en Afghanistan (Ruins, 2013), générer des formes nuageuses aléatoires à partir des variantes d’une fonction mathématique (Covariance, 2015), ou encore déplier à l’échelle la surface spécifique de la grotte Chauvet dans de vertigineux planisphères photographiques (Chauvet – Pont-d’Arc, L’inappropriable, 2016). À l’occasion de la présentation de ce dernier projet au 104, Raphaël Dallaporta évoquera au BAL son travail à la croisée des mondes de la science et de l’art, dans un questionnement constant du statut de l’image photographique et de sa capacité à mesurer nos existences précaires à celles des choses.
Infos pratiques
Réservation obligatoire
Renseignements : contact@le-bal.fr
Tarif unique : 7 euros avec billet d’entrée pour l’exposition en cours*
*Valable durant toute la durée de celle-ci.
Dans le cadre du cycle Machine Vision : images, pouvoir, algorithmes - Cycle conçu par LE BAL, l'ENS et l'université Sorbonne Nouvelle - Paris 3.