Déconstruire l’hystérie #2. Faire face aux institutions : de la violence à la réparation
LE BAL poursuit le cycle des tables rondes dédiées à la déconstruction de l’hystérie. Des espaces de dialogue, de résistance et de réinvention des représentations.
La deuxième table ronde de cette série de trois, organisée en lien avec l'exposition « Laia Abril – On Mass Hysteria / Une histoire de la misogynie », explorera les dynamiques institutionnelles qui perpétuent la violence, ainsi que les processus de réparation possibles. Animée par Pauline Chanu, documentariste pour France Culture, cette discussion réunira Véronique Blanchard, Béatrice Garcin et Ghada Hatem-Gantzer.
Cette table ronde est organisée en collaboration avec la Fondation Kering.
Biographies
Véronique Blanchard est historienne, enseignante-chercheuse à l’Université d’Angers (Laboratoire TEMOS). Elle est spécialiste de l’histoire de l’enfance, du genre et des marginalités. Elle est co-autrice avec David Niget de Mauvaises filles. Incorrigibles et rebelles, Éditions Textuel, 2015 ; et de Vagabondes, voleuses, vicieuses. Adolescentes sous contrôle de la Libération à la libération sexuelle, Éditions les Périgrines, 2019.
Pauline Chanu est documentariste sonore. Pour France Culture, elle a réalisé plusieurs documentaires dont « Les fantômes de l'hystérie : histoire d'une parole confisquée », « Féminicides : la guerre mondiale contre les femmes » et « Sylvia Plath : la vie comme un mauvais rêve ». Elle est l'autrice d'un essai à paraitre aux Éditions La Découverte (septembre 2025) sur la manière dont l'hystérie continue d'enfermer les femmes.
Béatrice Garcin est neurologue à l’hôpital Avicenne de Bobigny et professeure de neurologie à l'université Sorbonne Paris Nord. Elle a créé en 2024 une unité dédiée à l'évaluation et la prise en charge des patients souffrant de trouble neurologiques fonctionnels (TNF). Elle est également chercheuse à l'institut du cerveau, à la Pitié Salpêtrière, et ses travaux de recherche visent à améliorer la détection et la compréhension du trouble ainsi qu'à développer de nouveaux traitements des TNF.
Ghada Hatem-Gantzer est gynécologue-obstétricienne. Après avoir exercé comme cheffe de service à la maternité des Bluets, puis à l'hôpital Bégin et enfin à la maternité de Saint-Denis, elle imagine un parcours de soins dédié aux femmes victimes de violences et fonde la Maison des femmes de Saint-Denis en 2016. Ce dispositif a convaincu le ministère de la santé, et l'État s'est engagé à créer une structure dans chaque département. Ce sont trente Maisons des femmes qui maillent aujourd'hui le territoire national, regroupées sous la bannière « Reseau ReStart », que l'association Maisons des femmes/ReStart coordonne. Ghada Hatem-Gantzer a reçu le prix Simone Veil de la Région Île de France en 2019. Elle est chevalière de la Légion d'honneur, et officière de l'Ordre du mérite.
Infos pratiques
Billet couplé (donnant accès à l'événement et à l'exposition Laia Abril – On Mass Hysteria / Une histoire de la misogynie* aux horaires d'ouverture habituels)
Tarif plein : 8 euros
Tarif réduit (sous conditions) : 6 euros
Gratuité (sous conditions)
* Un laissez-passer pour l'exposition Laia Abril – On Mass Hysteria / Une histoire de la misogynie vous sera remis le soir de l'événement.
L’exposition est coproduite par LE BAL, Photo Elysée, The Finnish Museum of Photography et la galerie Les filles du calvaire.
L’exposition bénéficie du soutien de Women In Motion, un programme de Kering pour mettre en lumière les femmes dans les arts et la culture.

La programmation du BAL reçoit le soutien de la Ville de Paris, de la Région Île-de-France et du ministère de la Culture.
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