Provoke

Entre contestation et performance - La photographie au Japon 1960-1975
Du 14 septembre au 11 décembre 2016
  • Kōji Taki, photographie extraite de Provoke 3, 1969

    Yōsuke Taki / Collection privée

  • Martin Argyroglo

  • Accident, Daido Moriyama, Collection of Shadai Gallery, Tokyo Polytechnic University 1

  • Martin Argyroglo

  • Araki Nobuyoshi, sans titre, 1973

    Araki Nobuyoshi / Collection Art Institute of Chicago

  • Martin Argyroglo

  • Interface

    Shomei Tomatsu

  • Martin Argyroglo

  • Takuma Nakahira, photographie extraite du livre For a Language to Come (Kitarubeki kotoba no tame ni), 1970.

    Takuma Nakahira/ Collection Privée

  • Martin Argyroglo

  • Anonyme, Contestation autour de l'aéroport de Narita, c. 1969

    Collection Art Institute of Chicago

  • Provoke 3, couverture, 1969.

    Takuma Nakahira / Daido Moriyama / Takahiko Okada / Yutaka Takanashi / Kōji Taki. Collection Privée

« Provoke m’a inspiré. La plupart des gens n’y ont pas prêté attention, mais ce mouvement a eu l’effet d’une bombe. »
-Nobuyoshi Araki 

« Largement ignoré en son temps, la revue Provoke publiée en 1968-1969 est aujourd'hui reconnue comme un jalon majeur de l'histoire de la photographie. Le collectif, composé de photographes, penseurs et poètes, a polarisé le meilleur de la création photographique japonaise des années 1960, privilégiant dans sa pratique l'image imprimée sous toutes ses formes (presse, livres, revue).

Initié par LE BAL, un groupe de recherche s'est constitué il y a trois ans en vue de monter la première exposition internationale d'envergure consacrée à Provoke, mobilisant artistes, commissaires, critiques, historiens, collectionneurs, galeristes et musées sur trois continents (Europe, États-Unis et Japon).

L'exposition explore le contexte d'apparition de Provoke : la profonde métamorphose de la société japonaise, les multiples fronts de rébellion contre l'État et l'emprise américaine mais aussi le foisonnement de nouvelles pratiques atistiques privilégiant les actions et performances de l'espace public.

Comment rendre compte de l'effervescence et de la radicalité d'un groupe qui a contesté à la photographie son pouvoir de représentation, dépassé les notions de symbolisme ou d'abstraction visuelle, pour finalement concevoir « la fin du langage photograpique » ?

Irrigué de nombreuses influences artistiques et littéraires notamment françaises (Albert Camus, Henri Michaux, Roland Barthes, Antonin Artaud, Jean-Luc Godard...), le collectif va ouvrir une brèche poétique et politique dans cette « époque terrible » en donnant forme au contingent, à l'aléatoire, à l'éphémère.

Un livre-objet conçu avec Pierre Hourquet et Matthew Witkovsky, deux journées de rencontres et de réflexion à la Maison de la culture du Japon et à Paris Photo co-organisées avec l'INALCO, un cycle de cinéma expérimental japonais programmé par Go Hirasawa, prolongent l'exposition »

-Diane Dufour 

 

L’exposition et le livre qui l’accompagne sont le résultat de trois années de recherche et de collaboration entre quatre musées internationaux – l’Albertina à Vienne, le Fotomuseum de Winterthur en Suisse, LE BAL à Paris et l’Art Institute of Chicago aux États-Unis et plus de quarante prêteurs, artistes, collectionneurs, musées et galeries dans le monde entier. 

Vidéo

Matthieu Samadet - Goodbye Films / LE BAL

La presse en parle

« Leurs images, influencées par la photo de William Klein, le cinéma de Godard, les textes de Camus, leurs visions proches de la voyance, sont de la dynamite. »
« Et preuve fut faite que les photos peuvent être autre chose qu'une perception tronquée du monde, pour se révéler comme autant d'empreinte du corps, de traces de sa présence au monde. »
« Provoke ? Un mouvement et une revue japonaise, qui compta trois numéros désormais légendaires, et dont émane toute la photographie moderne. »
« Dans leur laboratoire pirate, Nakahira, Moriyama et consorts vont contraster, décadrer les formes, chercher l’abstraction dans le flou. Leur revue est libre de toute entrave imposée par la photographie d’alors »

Commissaires : Diane Dufour et Matthew Witkovsky avec Duncan Forbes et Walter Moser.

Exposition conçue et produite par LE BAL avec l'Albertina (Vienne), le Fotomuseum de Winterthur (Suisse), l'Art Institute of Chicago.

Avec le soutien d'ANA - All Nippon Airways,  Toyota/Lexus et Picto.

Partenaires média : Le Monde, The Eyes, France Culture, Télérama, Beaux-arts Magazine, L’Oeil de la photographie, Mouvements, Nuit et jour (l'Autre quotidien), Parisart, PolkaTimeOut Paris.

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Autour de l'expo

NO GAME

Cinéma expérimental et documentaire au Japon dans les années 1960

du 27 septembre au 8 novembre 2016 - 20h

Traces of a Diary

Rencontre avec André Principe et Philippe Azoury

Jeudi 6 octobre 2016 - 20h

Au BAL Books pendant Paris Photo

Rencontres & signatures

Du 9 au 13 novembre 2016

Negative Publicity : Artefacts of Extraordinary Rendition

Conversation avec Edmund Clark et Crofton Black

Vendredi 11 novembre 2016 - 20h

Soirée japonaise autour de Michel Henritzi

Performance et concert avec Yôko Higashi

Vendredi 9 Décembre 2016 - 20H

Chauvet — Pont d’Arc, L’inappropriable

RENCONTRE AVEC RAPHAËL DALLAPORTA, RÉMI LABRUSSE ET CHRISTOPHE RENARD

Jeudi 8 décembre 2016 - 20H

PROVOKE & L'HISTOIRE DU MAGAZINE PHOTO JAPONAIS

Rencontre & Lancement de la réédition Provoke

Samedi 10 novembre - 19h30

Provoke

Between Protest and Performance

Aller plus loin