False Positives

Esther Hovers
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Née en 1991 à Amsterdam, la photographe Esther Hovers s’intéresse à la relation entre l’humain et l’architecture, l’influence que cette dernière peut avoir sur son comportement et plus particulièrement dans False Positives, nouveau livre publié par l’éditeur hollandais FW, à l’intrusion du pouvoir dans l’architecture urbaine.

Il s’agit ici d’un dispositif de caméras et d’algorithmes capable d’identifier des comportements établis par des entités extérieures comme « déviants ». Hovers axe son travail sur huit anomalies récurrentes, signe d’un comportement suspect et d’un potentiel acte criminel. Ces huit anomalies en particulier lui ont été désignées par des experts en système de surveillance, avec qui l’artiste a collaboré pour ce projet. Elle propose ainsi un questionnement sur le développement de la surveillance urbaine et le contrôle étatique, mais aussi sur la normativité comportementale dans l’espace public et à qui appartient la décision d’établir ce qui constitue ou pas la norme comportementale. Le livre à la couverture rigide se déploie en un superbe leporello imprimé sur deux faces. Très bien réalisé par FW: Books.

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