Gerard Petrus Fieret

du 26 mai 2016 au 28 août 2016
  • Gerard P. Fieret, c.1965-1975. Gemeentemuseum Den Haag, Courtesy Estate of Gerard Petrus Fieret

  • Martin Argyroglo

  • Gerard P. Fieret, c.1965-1975. Gemeentemuseum Den Haag, Courtesy Estate of Gerard Petrus Fieret

  • Martin Argyroglo

  • Photogrammes extrait du film Gerard Fieret, fotograaf 1971

    Jacques Meijer
     

  • Martin Argyroglo

  • Gerard P. Fieret, 1965-1975. Gemeentemuseum Den Haag, Courtesy Estate of Gerard Petrus Fieret

  • Martin Argyroglo

  • Gerard P. Fieret, c.1965-1975. Gemeentemuseum Den Haag, Courtesy Estate of Gerard Petrus Fieret

« Ce que je recherche en photographie c’est l’anarchie : dans le contexte d’une société conservatrice, mes photographies sont agressives. Une vie intense, de passion – une passion saine pour la vie –, c’est cela dont elles parlent. » G. P. Fieret

« En consacrant, pour la première fois hors de son pays d’origine, une exposition monographique au poète, peintre  et photographe néerlandais, Gerard Petrus Fieret (1924-2009), LE BAL présente une des œuvres les plus étranges et subversives produites dans les années 1960 en Europe.

De 1965 – date à laquelle il se procure son premier appareil, un Praktiflex – au milieu  des années 1970, ce photographe autodidacte va chercher  à « faire œuvre de sa vie »,  à se saisir « du monde entier ».  Il ne se dit pas photographe ou artiste, appellation qu’il juge « trop restrictive », mais « fotographicus ». Fieret se met à photographier tout : femmes, enfants, vitrines, scènes de rue, lui-même, et d’autres femmes, des modèles, des étudiantes, des mères de famille, lui-même encore,  et puis  des seins, des fesses, des jambes, des nuques… Fieret ne photographie pas pour d’autres. Il se collectionne et collectionne le monde en image. Il est ce qu’il voit.

Toujours en noir et blanc. En noirs surtout, parfois troubles, épais et toujours lumineux, magnifiés par des tirages aux dimensions inhabituelles pour l’époque, notamment le format 60 x 80 cm.

Transgressif, hors norme et hors du temps, Fieret malmène l’image et distord le réel à la recherche de « quelque chose de surnaturel, un sentiment d’éternel » :

Solarisations, double-expositions, collages,  surimpositions ….. Il se livre à une exploration sans fin des limites techniques et visuelles du medium photographique.  Le concept même de répétition devient un fondement de sa pratique. Outre les tampons, il multiplie compulsivement ses signatures, recadre ou altère d’anciennes images de famille, et réalise de brèves séquences cinématiques en dupliquant des images presque identiques.

Grâce aux prêts exceptionnels des plus grands musées néerlandais, sont présentés ici 200 tirages d’époque réalisés par Fieret, sauvés de conditions extrêmes de production et d’une vie nomade d’abris en ateliers : obtenus à partir de produits chimiques et de papiers périmés, parfois séchés et brûlés à la bougie, exposés délibérément aux accidents de la vie – poussière, traces de pas, griffures, déjections de souris ou pigeons –

ils portent les marques d’une agression permanente tout en étant les ultimes témoins d’une fulgurance disparue. »

-Diane Dufour

 

À l'occasion de l'exposition, LE BAL et Xavier Barral Éditions co-éditent le livre Gerard Petrus Fieret.

La presse en parle

« Cette œuvre inclassable, pleine de bougés et d’imperfections, est aussi pleine d’éclats et de charme. »
« Il s'affirme comme un auteur, cajolant, usant, abîmant ses tirages qui deviennent des pièces uniques. »
« Hollandais céleste, inclassable ludion dont l’œuvre centrée sur les femmes diffuse à la fois innocence et sensualité. »
« Mais jamais on n’est dans le pornographique, le scabreux. Plutôt dans le fou rire, le jeu, la drôlerie, la provocation. »
"I almost feel that the alchemies that corrode his images are the same alchemies that enable them towards the spiritual, mystical and transcendental."

Partager

Autour de l'expo

À la fenêtre des chambres

Cycle Cinéma autour de Gerard Petrus Fieret

Du 7 juin au 5 juillet 2016 - 20h15

CESSER D'ETRE UN

Sculpture performée : Laurent Goldring / Marika Rizzi

Mercredi 8 et jeudi 9 juin 2016 - 20H

le Capital illustré : Jean-Baptiste Ganne et Julien Prévieux

Marx en scène / Projection-débat avec Emmanuelle André, Jean-Baptiste Ganne, Pascal Mougin et Dork Zabunyan

Jeudi 30 juin 2016 - 20h

Les archives imaginaires de Gerard Petrus Fieret

Une proposition d'Emmanuelle Fructus & Julie Barrau

Du vendredi 26 au dimanche 28 Août 2016

LE PETIT TOUR #1

Rome

Jeudi 23 juin 2016 - 20H

Aller plus loin